I. BIOGRAPHIE
Jean-Jacques Rousseau nait le 28 Juin 1712 à Genève. Orphelin de naissance, son éducation incomba à son père qui l’initia très tôt à la littérature en se basant plus sur les œuvres de Plutarque. Suite à l’exil forcé de son père, à l’age de 10 ans le jeune Rousseau est placé en pension chez un réligieux en campagne ou il passa 2 ans.
A l’age de 14 ans, son apprentissage chez un graveur fut une suite de difficultés si bien qu’il décida de quitter sa ville natale de Genève. Il est alors recueilli par un autre réligieux qui le confia à une réligieuse nommée Mme de Warens chargée de le convertir au catholicisme il passera la presque totalité de sa jeunesse auprès de cette dame qu’il considéra comme sa maman. Elle l’envoie alors dans un hospice à Turin ou il abjura le protestantisme il put obtenir par la suite un poste de laquais qu’il abandonna très tôt pour une aventure (voyage à pied) avec un ami. Après queques temps d’absence il retourna à Annecy pour retrouver Mme de Warens qui après avoir essayée de le faire entrer au séminaire lui trouva un poste chez un maitre de chapelle. En dépit de cette éducation purement réligieuse Rousseau ne s’interessera qu’à la musique. En 1741 à 29 ans il s’installe aux Charmettes avec Mme de warens ou il passa des années héreuses en plus de son gout pour la musique, Rousseau décida de s’instruire par le biais de la lecture ce qui lui taille un profil le faisant accéder au poste de précepteur à Lyon chez les Mably.
Après l’exercice de cette fonction de précepteur, Rousseau se rend à Paris avec un projet de nouvelle notation musicale qui sera refusé par l’académie ; il put cependant tisser des relations avec la haute société parisienne ce fit de lui sécretaire de l’Ambassadeur de France à Venise en 1743. De retour à Paris en 1744, il composa un opera les muses galantes qu’il présenta avec brio. A la même époque commence sa relation ad vitam avec une lingère (Thérèse Le Vasseur).
En 1750 la publication de son ouvrage le discours sur les sciences et les arts provoca une intense polémique du fait de son caractère hostile au progrès il entreprendra plus loin « une reforme moral » en se retirant de la ville une façon pour lui de retrouver ce que nous avons de naturel en nous même, non altéré par la société.
Rousseau regagna la Genève républicaine pour readopter la réligion calviniste et vit en ermite.Après sa brouille avec les encyclopédistes il réside Montmorency chez le comte de Luxembourg. C’est là qu’il composa simultanément ses 3 grands œuvres La nouvelle héloïse, l’Emile, Le contrat social tandis que la nouvelle héloïse est bien accueillie, l’Emile est condamné par le parlement français à cause des idées réligieuses et le contrat social fut brulé comme tendant à détruire la réligion chrétienne et tous les gouvernements.
Pour être à l’abri de toute condamnation Rousseau décida de s’enfuire vers la Suisse en 1762. Mais il est pourchassé. Il replique aux attaques des pasteurs suisses dans son ouvrage les lettre écrites de la montagne accompagné des confessions qu’il écrit pour un récit détaillé et sincère de sa vie. Excédé par les hostilités à son égard pis lapidé pendant qu’il faisait de la botanique, il part pour l’Angleterre sur l’invitation de son ami David Hume. Mais il accusa ce dernier devfoment un complot contre sa personne il revient donc en France et prit la decision d’épouser Thérèse en 1768. Dans les dialogues ilse fait juge de lui-même (Rousseau juge de Jean jacques) il essaya de réexpérimenter ses années bonheur dans les rêveries du proméneur solitaire qui restera inachevé car il meurt à Ermenonville le 2 juillet 1778 à 66 ans. En 1794 les restes de Rousseau sont transférés au panthéon.
II. LES APPORTS CONCEPTUELS DE JEAN JACQUES ROUSSEAU
Jean jacques Rousseau à travers ses ouvrages s’est focalisé sur 5 concepts fondamentaux qui sont :
- L’tat de nuture : Cela consiste à envisager non point de manière historique, mais comme état de l’homme quand on en retranche de manière purement hypothétique ce que la société lui a fourni (ce concept est un instrument d’analyse, il est opératoire).
- Le concept de loi : Expression et déclaration de la volonté générale lorsque le peuple statue. La loi se distingue du décret, acte de la puissance executive. La loi pour Rousseau est une régle impérative et universelle.
- La volonté générale : volonté ayant pour objet le bien l’intérêt commun et s’exprime par un vote auquel prennent part tous les citoyens. La source de la volonté générale est le peuple.
- Le contrat social : pacte constituant le fondement idéal (la règle) du droit politique. C’est une idée normative.
- Le souverain : instance supérieure du pouvoir qui se confond avec le corps politique constitué par tous les citoyens.
III. BIBLIOGRAPHIE
- le discours sur les sciences et les arts (1750)
- Discours sur l’origine de l’inégalité (1755)
- L’émile et Le contrat social (1762)
- les lettres écrites de la montagne (1762)
- La nouvelle héloïse (1761)
- des confessions (1778)
- les rêveries du proméneur solitaire (1782)