Dans les classes de terminal A les élèves sont toujours soumis à lÂ’exercice de la dissertation philosophique et à celui du commentaire de texte. LÂ’épreuve dure 4h de composition et est affectée du coefficient 5. QUE DE SUEURS PERDUS ! ET que de mauvaises notes récoltées en retour !
Dans le meilleur des cas, les candidats sont découragés du moins ils désespèrent ou finissent par se complaire dans cette situation quÂ’ils croient une fatalité inévitable. Accusant ainsi la manière dÂ’être trop austère trop abstraite et trop vague et le professeur par conséquent est traité de sadique voire dÂ’inhumain. Certes la philosophie est une discipline quelque peu difficile, érigent, rigoureuse, mais elle nÂ’est pas comme le pense bon nombre sinon tous les élèves de « la mère à boire »
Il est vrai, sa réussite relève dÂ’un art, mais lÂ’art quoi quÂ’on dise est aussi imitation cÂ’est-à-dire que sa maitrise sÂ’acquiert par lÂ’apprentissage. Les élèves en classe de philosophie ignorent que cette matière est une discipline qui a sa méthode propre quÂ’il faut connaître et suite lÂ’intérêt de votre correcteur.
NB: Il nÂ’y a pas une seule méthode pour résoudre les problèmes philosophiques, pour analyser un sujet de dissertation .
Tout dépend de la nature du sujet et discours sur le sujet doit nécessairement obéit à une cohérence interne.
Il ne faut pas confondre lÂ’annonce du sujet et le problème du sujet (sa forme interrogative, impérative, affirmative, négative). LÂ’interrogation nÂ’est pas la réponse à une question « oui » ou « non » mais lÂ’examen dÂ’une difficulté à comprendre à élucider avant de résoudre cÂ’est-à-dire quÂ’en philosophie les questions sont plus importantes que les réponses.
Le professeur peut vous éclairez sur la démarche scientifique. Mais lÂ’écriture, la culture et la force de comprendre, dÂ’interpréter de réfléchir vous appartiennent. Elles dépendent de votre histoire intellectuelle qui vous est personnel.
SUJET DÂ’APPLICATION: LÂ’homme est-il parfaitement responsable de lui-même ?
(Les mots pour marquer faiblement opposition : cependant ,néanmoins pourtant, toutefois ;
les mots pour contredire fortement des idées : Mais, en revanche ,alors que ,tandis que, au contraire ,et non, bien que;
Les mots pour présenter une conclusion : si bien que ,cÂ’ est pourquoi, par conséquent, en conséquence, ainsi, aussi, au point que, dès lors, dÂ’où, de ce faitÂ…)
Seule la synthèse nÂ’a pas de transition
A. LA CONCLUSION
La conclusion constitue le moment vérité votre dissertation elle est le dénouement nécessaire de toute votre réflexion. Elle mérite aussi attention particulière parce quÂ’elle donne la dernière impression que le correcteur aura de votre copie avant dÂ’y porter la note définitive. Pour se faire, il vous faut la présenter en trois temps.
Résume rapide des grandes étapes de votre développement (cÂ’est la reprise des conclusions partielle).
LÂ’élève doit répondre «clairement » au problème posé dans le sujet.
Une ouverture si vous en avez capacité cÂ’est lÂ’élargissement du sujet par une question dÂ’ouverture (si possible)
vert un cuitre problème lié à celui que vous avez analysé et qui peut du type du sujet mais aussi de la
manière de résoudre le problème. Ce qui veut dire quÂ’il existe plusieurs chemins pour traiter un exercice
(problème philosophique et que les méthodes dÂ’approches sont plurielles.
Mais généralement au BAC, les sujets sont les questions qui sÂ’analysent en 2 parties :
une partie analytique (explicative du sujet) et une partie critique (contradictoire du sujet) ainsi
la dialectique est utilisé pour examiner le sujet :
- La thèse 1ère partie du corps du devoir, explique et justifie la thèse à débattre.
- LÂ’antithèse ou objection à la thèse est la 2ème partie qui souligne les insuffisances,
les limites de la thèse.
- La synthèse cÂ’est la 3ème partie elle réconcilie la thèse et lÂ’antithèse ou les dépasse par une
réflexion sur lÂ’enjeu du débat.
Le contenu dÂ’une thèse est le suivant :
- Démonstration de la thèse
- Références philosophique pour soutenir cette thèse.
Exemple pour illustrer le débat.
Exemple illustratif se situe après lÂ’analyse abstraite, il permet de comprendre sous une forme concrète
lÂ’idée vous pouvez trouver les exemples dans les données sociales dans lÂ’histoire,
dans lÂ’expérience vécu dans lÂ’imagination.
La thèse se termine par une conclusion partielle et une transition.
- La généralité : la généralité ne doit pas être vague. La généralité peut se construire à
partie dÂ’un fait littéraire, historique, philosophique, de définition de citation Â…
-La ré formulation : le candidat doit reformuler le sujet question à la citation.
Dans le cas du sujet citation, si la citation est longue, il est conseillé de reformuler, si elle est courte,
le candidat peut le copier.
- Le problème : le problème cÂ’est souligner par une question la difficulté intellectuelle chose qui donne
ou qui donnera sens au débat.
- LÂ’annonce du plan : ici il sÂ’agit de présenter de manière intelligente, sous la forme de question
les axes dÂ’analyse. Ce qui permettra au correcteur dÂ’avoir une idée logique du développement.
NB : Le problème et lÂ’annonce du plan (sous la forme interrogative) constituent ce quÂ’on
appelle la problématique cÂ’est pourquoi nous disons que lÂ’introduction, comprend en vérité trois (3)
grandes parties : généralité, reformulation, problématique.
-
Le développement
Le développement est le lien dÂ’analyse, de démonstration, de référence du débat. Son contenu dépend.
-
Les axes de réflexion (comme plan du corps du développement)
Les étapes de lÂ’analyse des différents aspects du problème selon la manière de poser le problème.
Axe1 : Pour la 2ème question (au niveau de la problématique) qui renvoie à la première
partie du développement (thèse).
Axes2 : pour la 3ème question qui revoie à la 2ème partie du développement (antithèse).
Axe1 :
Arg1 :
Axe2 :
Arg2 :
-
La rédaction (lÂ’introduction)
LÂ’introduction constitue un moment essentiel de votre dissertation parce que la qualité et la pertinence
de votre réflexion a mesuré à la manière dont vous poser le problème au commencement.
Savoir bien poser le problème cÂ’est déjà bien le penser.
Prenez donc le temps de la rédiger entièrement au brouillon soigner la bien,
elle donne première impression que le correcteur aura de votre copie.
Elle doit impérativement se composer en 4 moments :
- Préciser leur signification selon le contexte
- Bien les peser pour rendre lÂ’interprétation plus efficace.
- Reconnaître la nature du sujet : cÂ’est-à-dire lÂ’énoncé se présente-t-il sous la forme dÂ’une interrogation,
dÂ’une affirmation ou dÂ’une alternative ?
- Reformuler le sujet : la reformulation est le chemin de la compréhension de lÂ’interprétation.
La problématisation (situer le sujet dans un champ dÂ’analyse et réflexion)
- Dégager le thème du sujet (de quoi sÂ’agit-il dans le sujet ou le sujet lui-même).
- Dégager la thèse du sujet (comme lÂ’accession de départ. cÂ’est lÂ’opinion qui se dégage
de lÂ’énoncé du sujet).
- Dégager lÂ’antithèse (les limites, les insuffisances de la 1ère thèse).
- Dégager le problème (cÂ’est la difficulté, objet dÂ’examen, dÂ’analyse avant toute réponse,
cÂ’est lÂ’équation résoudre).
- Dégager lÂ’enjeu (quÂ’est ce qui fait lÂ’intérêt de ce sujet, sa portée philosophique ?
aussi lÂ’enjeu permet dÂ’orienter selon lÂ’intérêt la prise de position)
La dissertation philosophique est un exercice écrit de réflexion dans lequel le candidat ou lÂ’élève ,
à partir dÂ’un sujet philosophique doit dégager un problème précis et lÂ’examiner de façon analytique
et critique dans le but de la résoudre ,elle nÂ’est pas une récitation de cours ni un étalage de citation dÂ’auteurs
elle est un raisonnement argumenté où vous devez élucider des concepts philosophiques et organiser une réflexion
qui doit vous permettre de répondre de façon démonstrative au problème dégagé de lÂ’énoncé du sujet qui vous est proposé .
Aussi pour y parvenir une démarche méthodique sÂ’oppose car il sÂ’agit de savoir, comprendre un sujet,
de savoir lÂ’expliquer une problématique, de savoir dégager les axes de réflexion avant de rédiger.
Ainsi deux étapes successives sÂ’imposent :
- DÂ’abord un travail préparatoire
- Ensuite la rédaction
-
Le travail préparatoire
lÂ’étude manifeste ou parcellaire
- (Une prise de contact avec le sujet dissipe les premières impressions difficiles).
- - Lire plusieurs sujet
- - Expliquer tous les termes de lÂ’énoncé (le sujet).
Suffisamment intelligent pour suivre une règle ou une méthode cÂ’est refuser de travailler méthodiquement
car travailler avec méthode cÂ’est réussir.
André Gide ne disait-il pas « avec les plus belles vertus du monde, on ne réussir rien sans méthode ».
Hommage au professeur Clément Aurel Nonfodji. Et tous les professeurs de philosophie Hommes
et Femmes dans ce ministère dÂ’enseignement, (qui à vrai dire est un sacerdoce) qui nÂ’est pas toujours
reconnu comme tel dans le monde entier particulièrement en Afrique.
Car travers ces mots et surtout cette pensée, soit trouvé ici mes encouragements et ma cordiale gratitude
dans lÂ’Âœuvre commune dans lÂ’enseignement de La philosophie, de lÂ’application de pédagogie dans nos pauvres
Etats en voie de développement.
-
La rédaction de la dissertation
Elle est la partie sérieuse et exige une bonne maîtrise du langage de la grammaire, dÂ’un esprit de méthode,
de rigueur, et dÂ’une culture philosophique elle obéit à la présentation du plan classique de toutes dissertations
philosophique à savoir : lÂ’introduction, le développement et la conclusion appliquer.
Ils ignorent que sa maîtrise comme dans le cas des mathématiques, de la physiqueÂ… est possible par lÂ’apprentissage
et par lÂ’exercice répété quand bien même lÂ’on ne serait pas doué.
HEGEL ne disait-il pas « La philosophie doit nécessairement être enseignée et apprise »
Souvent, ils manquent de confiance en ce sens quÂ’ils ne semblent pas convaincus que les sujets donnés sont à
la portée de lÂ’élève le moins doué et que par une méthode rigoureuse et pour celui qui connait son cours on
peut bien réussir tout sujet philosophique.
Par ailleurs quand on regarde autour de soi, ce ne sont pas des méthodes de dissertation philosophiques
qui manquent aux élève ce qui leur manque cÂ’est lÂ’entrainement à lÂ’effort personnel, un apprentissage sérieux
qui passe des exercices répétés basés sur la méthode car souvent les élèves nÂ’ont pas une manière claire,
précise et rigoureuse dÂ’aborder les sujets.
Ils se refusent à faire lÂ’effort dÂ’application méthodologique nécessaire pour aboutir à la compréhension du sujet.
Pour eux un bon résultat à lÂ’examen est souvent perçu comme lÂ’effet dÂ’une sorte dÂ’inspiration intellectuelle
voire de la chance de tomber ‘’sur un bon sujetÂ’Â’ ou ‘’sur un bon correcteurÂ’Â’ face à cette déroute généralisée.
Je dis ceci : la valeur dÂ’un élève se mesure à sa capacité dÂ’application dÂ’une méthode de travail
pour aboutir à de bons résultats.
Ainsi, ne pas réussir, cÂ’est ne pas être.